Exemples d’enregistrement vocale

L’enregistrement sonore en Azerbaïdjan

Le début d’histoire d’enregistrement sonore en Azerbaïdjan remonte à 1901 à l’ouverture du bureau local de la Société musicale russe à Bakou. Dans toute l’histoire orientale Jabbar Garyagdioglu est le premier chanteur azerbaïdjanais ayant enregistré sa voix sur la plaque de gramophone et Gurban Pirimov était le premier accompagnant.

Les exemples d’enregistrement sonore

Les artistes ci-dessous ont aussi enregistré leur voix sur des plaques : Chekili Alesker Abdullayev, Mirseyid Mirbabayev, İslam Abdullayev, Majid Behbudov, Machadi Mahammad Farzaliyev, Kechachioglu Mahammad, Seïd Chuchinski. On peut aussi y attacher l’enregistrement sonore des célèbres acteurs du théâtre azerbaïdjanais.

En 1913, le nombre des sociétés préparant des gramophones à Bakou a considérablement augmenté et leurs activités se sont élargit. Très bientôt les bureaux des entreprises anglaise « Gramophone » et française « Pate » ont été ouvert à Bakou. 

Le târ, le kamancha et le goudron ont été présentés sur les emblèmes de l’entreprise « Sport Record » qui avait obtenu la victoire dans la direction d’enregistrement et diffusion de la culture musicale d’Azerbaïdjan sur des disques.

Le bureau Kiev de l’entreprise « Extraphone » a enregistré le premier opéra azerbaïdjanais en 1916 (Opéra Leili et Majnoun. Compositeur : Uzeïr Hajibeyov) sur une gramophone mais ces plaques ne sont pas parvenues à notre époque.

En 1932, Bulbul, le soliste du Théâtre de Ballet et d’Opéra d’Etat a commencé créer le cabinet des recherches scientifiques dans la Conservatoire d’Etat de l’Azerbaïdjan. La première organisation des recherches scientifiques du Caucase avait comme mission retrouver, étudier et diffuser des mélodies folkloriques de l’Azerbaïdjan. V.Pascalov, A.Belyayev, Uzeïr Hajibeyov, Niyazi, Said Rustamov, Gara Garayev, Jovdat Hajiyev y avaient pris une part active. Lors de la première expédition folklorique en Haut-Karabakh, plus de 150 chansons folkloriques ont été enregistrés. A ce moment-là, le cabinet avait utilisé deux phonographes, une dictaphone et 200 plaques.

Dans les années 1932-1939, des expéditions avaient été organisé dans les régions Ganja-Chamkir et Chéki-Zagatala y compris dans les régions de l’Arménie et de la Géorgie vécues par les azerbaïdjanais (Dilijan, Basarkecher, Borchali, Sandar). Dans ces années, l’usine Noginsk avait enregistré les performances de Achig Mirza (Bayramov), Achig Asad (Rzayev), Achig Islam (Yusifov), Achig Gara (Movlayev) et Achig Teïmour (Huseynov). L’opéra « Koroglu » de Uzeïr Hajibeyov, « Nargiz » de Muslum Magomoyev et « Chahsenem » de R.Glier prenaient part dans les plaques publiées en 1940.

La création de l’Archive de l’Enregistrement sonore d’Etat en Azerbaïdjan remonte à 1968. L’archive a joué un rôle important dans la direction de la protection des matériaux phono-vidéos y compris les enregistrement de son et de vidéo rellétant la vie socio-politique, historique, scientifique et culturelle du pays. L’Archive de l’Enregistrement sonore d’Etat qui est le lieu de protection de notre patrimoine vocale et la deuxième institution après la Russie qui fonctionne dans cette direction dans la CEI. L’archive protége des précieux matériaux sur des personnes connues, des chanteurs et d’autres. En outre, l’Archive restaure les anciens enregistrement vocaux. Des centaines d’oeuvres des maîtres du mugham classique de l’Azerbaïdjan appartenant aux années 1900-1914 sont en cours d’enregistrement dans différents studios d’enregistrement du monde entier. A l’heure actuelle, 70 milles photos documents et plus de 4 milles enregistrement vidéos sont stockés dans l’archive. L’Archive de l’Enregistrement vocale d’Etat collabore avec le centre de recherche scientifique de la bibliothèque royale de la Grande Bretagne. Jusqu’à présent, environ 50 chansons achigs d’Azerbaïdjan ont été envoyé à cette bibliothèque sous forme numérique.