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Economie de l’Azerbaïdjan

  

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Etant resté, pendant longtemps sous la colonie de la Russie, Son économie est devenue une partie du complexe de l’agriculture de l’ancienne URSS, en s’adaptant entièrement avec sa structure.
Mais, pendant la période 1918 – 1920, le secteur pétrolier a acquis une position importante dans l’économie de l’Azerbaïdjan, Malheureusement, il n’y a pas de document concret de nature détaillée et trouvé à propos de l’histoire économique, des relations de commerce extérieure, de la politique budgétaire de la République Populaire d’Azerbaïdjan dont l’existence n’a duré que pendant vingt trois mois pourtant, il est possible de rassembler certains documents concernant les possibilités et les activités économiques dont le pays dispose. Ces documents servent à obtenir certaines indications concernant les activités économiques de la République Populaire d’Azerbaïdjan.
Les activités économiques réalisées par le Gouvernement de la République Populaire d’Azerbaïdjan ont été importantes notamment en 1919. Une infrastructure a été réalisée à cette époque pour la mise en œuvre de certaines réformes en raison de la formation du gouvernement et de l’appartenance à la République. Le budget d’Etat en 1919 a atteint un montant de 665 millions de manats. Ce budget était formé, en grande partie, par les recettes en provenance de la vente du pétrole et des impôts sur le revenu. 
La source principale du budget était donc des impôts sur le revenu. L’impôt sur le revenu était de 30% en 1919. Les autres postes concernant les entrées budgétaires concernaient la taxe de consommation spéciale prélevée sur les produits tels que vin, tabac et produits pétroliers en particulier. Cependant une partie budgétaire correspondant à un montant de 100 millions de manats était assurée par les douanes et un montant de 15 millions de manats par les impôts perçus à titre de commerce, de transport des personnes et des marchandises. La grande partie du budget disposant des possibilités limitées était destinée au paiement des salaires. 
Le gouvernement avait réservé un montant de 30 millions de manats à l’éducation et un montant de 80 millions de manats aux dépenses militaires. Les espaces vitaux étaient dispersés en grande partie à cause des conflits précédents la naissance de la République Populaire d’ Azerbaïdjan, une partie du budget correspondant à un montant de 130 millions de manats était réservé aux réparations des pertes subies. Pendant la période de 1918 – 1920, l’Azerbaïdjan était un pays agricole, si l’on ne tient pas compte du secteur pétrolier. Pendant cette période, l’Azerbaïdjan avait 1 millions bovins, 150 mille chevaux, 300 mille buffles, 12 mille chameaux, 1,5 millions moutons et chèvres. 
L’an des symboles importants de chaque Etat est, sans doute, son unité monétaire. Le manat qui est l’unité monétaire de l’Azerbaïdjan, a été mis en circulation au début de l’année 1919. Les premiers billets sont des billets de 25, 50, 100 et 250 manats. Un peu plus tard on voit l’émission des billets de 500 manats. A la bourse d’Azerbaïdjan, le manat avait une valeur inférieure par rapport à d’autres monnaies. Par exemple, en 1919, il fallait 1 sterling pour 315 manats, 1 USD pour 280 manats, 1 lire italienne pour 7 manats, 1 Tumen Iranien pour 125 – 230 manats et pour une pièce d’or russe 420 roubles – manats. 
La Banque d’Etat de l’Azerbaïdjan a été fondée le 30 septembre 1919 à Bakou pour renforcer l’économie et la politique monétaire, les banques de crédit et les caisses de dépôt étaient mises en service le 25 Octobre dans les villes.
Bien qu’un pays agricole à cette époque, l’Azerbaïdjan a procuré une grande partie des produits stratégiques au moyen de l’importation. Il y a eu l’importation de 112 tonnes de blé pour répondre aux besoins en céréales. Le volume de sucre importé était 16 mille tonnes en moyenne. 
La République Populaire d’Azerbaïdjan utilisait au mieux le procédé d’échange dans le cadre des relations commerciales et économiques avec les pays étrangers. C’est le pétrole qui était vendu en contrepartie des marchandises achetées et des richesses naturelles.
L’Azerbaïdjan payait les produits exportés des Etats – unis, de France, d’Italie et d’autres pays, en échangeant les matériels militaires, les appareils de téléphone, les véhicules, une centaine de locomotive de train à vapeur, deux mille wagon – tank et cinq cent wagons couvert contre ses produits tels que pétrole, coton, laine, soie, cuire, semelle etc. 
L’Azerbaïdjan a mis en place, pendant ces années, le service des douanes pour mettre en ordre les relations économiques. Le pipeline Bakou – Batoum a été construit, un pont a été construit sur la rivière Kür, ainsi que le chemin de fer Bakou – Ceyhan ; la mer Caspienne a été ouverte de nouveau à la navigation. 
La production pétrolière de l’Azerbaïdjan pendant la période de la République Populaire d’Azerbaïdjan est la suivante : 2.96 millions de tonnes de pétrole extrait de 3287 puits en 1918, 3.6 millions de tonnes de pétrole extrait de 2066 pouts en 1919, et 2,8 millions de tonnes de pétrole extrait de 2037 puits en 1920.
Les acheteurs du pétrole d’Azerbaïdjan étaient la Russie au début et les pays européens par la suite. L’exportation du pétrole Azerbaïdjanais a diminué substantiellement en 1919 à la suite de la révolution intervenue en Russie. Cette baisse a provoqué une crise sérieuse dans l’économie de l’Azerbaïdjan. 600 mille tonne / 3.6 millions de tonnes de pétrole ont été exportés en 1919.
L’exportation du pétrole à destination d’Europe à été rendu possible en mars 1919, à la suite de construction du pipeline Bakou – Batoum ayant une langueur de 500 Km et une capacité de 3 millions de tonnes. Les renforcements de l’exportation pétrolière est à l’origine du développement de tous les secteurs de production dans notre pays.
Les centrales d’électricité ayant une capacité de 63,7 mille KVa pendant cette période. Les centrales « Ağ Seher » et « Bibiheybet » fournissaient 56 mille kVa.
Bref, L’infrastructure gérant l’économie de l’Azerbaïdjan au cours de ces années – là était entièrement façonnée en peu de temps. 
Le gouvernement comprenait les membres suivants pendant une période de 23 mois : Nesib bey Yusifbeyli, R.Kaplanov, Ebdüleli bey Emircanov, İ.Protasov, E.Hesenov (Ministre des Finances et de l’Instruction Poqulaire), comme ministres de l’Economie, Memmed Yusif Ceferov, A.Eminov (Ministre du Commerce et de l’Industrie), Ekber Ağa Şeyhulislamov, Hosrov by Sultanov, A.Gardaşov, Ehmedbey Pepinov (Ministre de l’Agriculture, et du Travail), Hudadat bey Melikaslanov, Cemobey Hacinski (Ministre des Transports, des Postes et du Télégramme), Cemo bey Hacınski, Memmed Hesen Hacınski, Nerimanbey Nerimanbeyli, Heybetgulu bey Memmedbeyov (Inspecteur d’Etat), A.Aşurov, Mirze Esedullayev (Ministre du Commerce et de l’Industrie), (Ministre des Finances), G.Lizgarın (Ministre de la Fourniture).
Un grand effort a été déployé par le Gouvernement de la République Populaire d’Azerbaïdjan au cours des années 1918 – 1920 pour le développement économique du pays : le changement dans la division administrative du pays, la mise en ordre du système financier, la réalisation du pipeline Bakou – Batoum et l’accélération des travaux de construction du chemin de fer Bakou – Culfa, tels sont les exploits principaux appartenant à cette période.
Un projet de loi concernant la réforme des terres et comprenant 29 articles pour la distribution des terres au profit des paysans sans terres et la mise en ordre des activités agricoles a été préparé et publié le 21 février 1920 en vue du référendum. Ce projet de loi prévoyait la distribution des terres non utilisée par leurs propriétaires au terme de la nationalisation et l’indemnisation par le Gouvernement, les mesures de paiement étaient prévues pour permettre aux paysans d’acheter ces terres. Mais, il n’y a pas eu le temps pour adopter cette loi et cela pour des raisons bien connues.
Bien qui aux pas ralentis, le processus de formation du système économique en Azerbaïdjan pendant les années 1920 – 1939 avançait. Ce qui caractérise cette période était la collectivisation de l’agriculture.
L’industrie a été adaptée aux exigences faisant suite à la guerre civile comme d’autres domaines de l’économie pendant la période suivant la deuxième guerre mondiale tout en commençant à se développer. En 1948, l’industrie a atteint un niveau supérieur à celui d’avant guerre en enregistrant une avancée remarquable pendant 5 ans 7 mois après la guerre. La production industrielle de l’Azerbaïdjan en 1950 avait enregistré une hausse de 39% par rapport à l’année 1940.
Les années 50-60 du 20e siècle témoignent du développement de l’Industrie de l’Azerbaïdjan. La production industrielle a marqué une hausse 5,5 fois plus élevée que celle de l’année 1940. Les usines de Sumgayit spécialisées en production d’aluminium et de caoutchouc ont joué un rôle important dans le développement de l’industrie de l’Azerbaïdjan, ainsi que l’usine de Gence pour la production d’aluminium, les installations de traitement du minerai de Daşkesen, la centrale énergétique de Mingeçevir. C’est pendant cette période que les domaines industriels tels que chimie, énergie, pétro – chimie, production pétrolière, métallurgie, électronique, fabrication d’outils ont commencé à se développer.
De mêmes, des activités importantes ont été réalisées pendant cette période en ce qui concerne la mise en place des installations industrielles de façon relativement plus efficace dans le pays, le développement des petites communes et l’utilisation plus élevée de la main d’œuvre dans les villes de petite et moyenne taille. Les fondements étaient déjà posés pour le développement industriel plus fort à l’avenir dans les villes telles que Nahçivan, Hankendi, Guba, Gazah, Salyan, Petrolçala et autres. Les nouvelles villes industrielles telles que Sumgayit, Mingeçevir, Eli Bayramlı (Şirvan à l’heure actuelle) et Dağkesen ont été fondées. Par conséquent, le potentiel de production était échelonné sur l’ensemble du pays. La part de la ville de Bakou dans le cadre de la production industrielle était descendue de 91.4% à 72,8% jusqu’en 1913. Certaines tendances négatives ont fait apparition dans l’économie de l’Azerbaïdjan jusqu\'à la fin des années 1960. L’Azerbaïdjan devenait une région de production du carbone hydrate pour l’union Soviétique jusqu’au milieu des années 1950. Cette Situation a duré jusqu’à la fin des années 1950, date à laquelle les richesses en pétrole de la Sibérie ont commencé à être exploités. Le développement du secteur pétrolier en Azerbaïdjan a exercé une grande influence, pendant longtemps, sur le mouvement et le sens du développement économique. Le secteur pétrolier a permis de réaliser un grand complexe industriel dans le pays soit au niveau de l’augmentation des matières premières, soit au niveau de l’élargissement de la production (pétrole, pétrochimie, chimie), soit au niveau du progrès réalisé sur le plan des branches de production (machines pétrolières, fabrication des outils, métallurgie, production des pipelines etc.) Le secteur de production de gaz – pétrole qui a servi de pionnier dans l’économie de l’Azerbaïdjan pendant longtemps a eu un impact réel sur le niveau du développement économique du pays. Le pétrole de l’Azerbaïdjan a perdu d’intérêt considérablement à la suite de la découverte et de l’utilisation des riches gisements en pétrole dans les autres régions de l’Union Soviétique. Les efforts destinés au développement du secteur pétrolier et des domaines accessoires ont diminué en ayant des efforts négatifs sur l’ensemble de la vie économique, les nouveaux gisements en pétrole ont été mis en exploitation pendant les années 1950 – 1960 dans la vallée Kur-Araz. Cependant, l’Azerbaïdjan n’a pas pu retrouver son niveau de production en pétrole précédant la Grande guerre. Il a fallu prendre certaines mesures pour créer ou développer les secteurs importants tels que métallurgie, Pétro – chimie, chimie, électronique, fabrication des outils. Les activités entamées étant trop lentes, les possibilités réelles du pays en matière d’agriculture et du tourisme n’ont pas été suffisamment mises en valeurs. Force est d’affirmer que le développement des secteurs nécessitant l’investissement important des capitaux concernent des domaines de faible capacité (par exemple carburant, énergie etc.). En 1970, en République Soviétique d’Azerbaïdjan, 70% des fonds de production industrielle et 40% de la production totale étaient en provenance des domaines tels que carburant, énergie, métallurgie et chimie. Le secteur de carburant avait plus de 50% de la totalité des investissements industriels et 22% des produits industriels à cette période. L’évolution enregistrée dans le cadre de la distribution du potentiel de la production n’était pas suffisante. Il s’agissait notamment des erreurs dans le domaine relatif à la distribution du potentiel en production. La plupart des grandes installations et exploitations étaient construites à Bakou et à Sumgayit. La construction de ces exploitations et installations était limitée dans les autres villes. Cela a eu comme résultat de réduire l’utilisation de la main – d’œuvre des villes de petite et moyenne taille en provoquant la migration de la population vers la capitale. Bakou était au premier rang de la croissance démographique parmi les autres villes jusqu’aux années 1970. En 1970, 63% de la population vivait dans 4 grandes villes (Bakou, Sumgayit, Gence, Mingeçevir) et 37%  dans le reste des villes, soit au nombre de 37. Cette situation rendait difficile le payement des frais concernant les logements et les autres installations de caractère sociale. 
Le potentiel en production, science, technologie et expertise s’est formé au cours des années 1970 et au cours de la moitié des années 1980 pour assurer le développement rapide de l’économie du pays et des régions en Azerbaïdjan. L’Azerbaïdjan accueillant seulement 2,5% de la population de l’URSS était bien en avance par rapport à l’Union Soviétique sur le plan de la production industrielle. 
L’Azerbaïdjan  avait 70% de la fabrication des équipements pétroliers et miniers au milieu des années 1980, la totalité des pompes à profondeur fabriquées dans les années 1970-1980, 10,5% des équipements de soudage électrique, 7,8% du caoutchouc, 1/3 du vin, l’ensemble des climatiseurs, 5,7% des réfrigérateurs, 9,6% du fil en coton, 11,7% de la matière première pour production de soie etc. la mise en œuvre des nouvelles installations industrielles au cours des années 1970 et au début des années 1980, l’achat des nouveaux appareils et machines étant réalisés plus rapidement que l’URSS, la production totale a enregistré une croissance considérable. La valeur des immobilisation par travailleur est de 13,3 mille roubles en 1980, 17,8 mille roubles en 1985 et 24,2 maille roubles en 1990, en URSS ; les mêmes indications se présentent de la manière suivante pour l’Azerbaïdjan : 19,5 mille de roubles en 1980, 24,5 mille et 33,4 milles de roubles au cours des années suivantes. Les ressources possédées par la République soviétique d’Azerbaïdjan, ont été utilisées en Ukraine, en Russie et dans nombre d’autres pays. Les autres données reflètent le fort potentiel de production de l’Azerbaïdjan au milieu des années 1980.
L’Azerbaïdjan étant membre de l’Union soviétique pendant longtemps, son économie faisait partie du complexe agricole de l’URSS avec une structure adaptée aux demandes de l’économie soviétique. 
L’une des missions qui s’imposait à l’Azerbaïdjan après son indépendance était de former une économie nationale sur la base des règles du marché de manière à répondre aux besoins du pays et de s’adapter à l’agriculture contemporaine mondiale
Les riches stocks en Carbone hydrate et l’expérience d’exploitation dans ce domaine ont permis de développer la production pétrolière ainsi que le secteur pétro – chimique ; l’existence des terres et le climat ont permis de développer l’agriculture et le tourisme de manière significative. L’économie de l’Azerbaïdjan indépendant a entamé sa métamorphose et sa formation sur cette base.
Les mesures d’urgence ont été prises dans les années 1990, pour la mise en place de la règlementation destinée aux réformes économiques. Les commandes d’Etat, les quotas et la mise en licence sont annulés. Les activités commerciales étrangères et les prix sont entièrement libérés. L’obligation de vente pour les devises acquises par les exploitations est supprimée. Le budget en devise est annulé, la limitation des salaires est également annulée, une politique stricte en matière des finances et des crédits est mise en application la politique fiscale et douanière est développée, une infrastructure juridique est mise en place pour attirer les investissements privés et étrangers. Selon les indications fournies par le Comité des statistiques d’Etat de l’Azerbaïdjan, il y avait, en 1995, 10 mille petites entreprises, environ 80 mille fonds de commerce individuels, plus de 100 banques commerciales, 3,5 mille coopératives, 850 fermes agricoles, en activité avec la participation étrangère.
La richesse pétrolière du pays figure au premier plan de l’intérêt manifesté par les investisseurs étrangers pendant cette période. Le « contrat du siècle » concernant l’exploitation des mines « Azeri – Çırağ – Güneşli » a été signé en septembre 1994. On a assuré la participation de 29 grandes sociétés énergétiques en provenance de 12 pays pour l’exploitation des ressources en gaz et en pétrole de l’Azerbaïdjan et plus de 30 contrats internationaux sont signés en peu de temps avant l’an 2000,
Les activités d’exploration et d’extraction dans le cadre d’une partie importante des ces contrats sont actuellement en cours. La production et l’exportation en pétrole et en gaz sont réalisées selon certains contrats conclus. La production et l’exportation en pétrole et en gaz naturel sont en augmentation chaque année selon les termes des contrats « Azeri – Çırag – Güneşli » et « Şah-Deniz ».
A l’heure actuelle, la base de l’économie du pays est constituée par les secteurs de production de pétrole et de gaz naturel. La production pétrolière présente un volume de 50.8 millions de tonnes en 2010.Ce la signifie une quantité 3,3 fois plus élevée que celle de l’année 2003 (15,4 millions de tonnes). 8,5 millions de tonnes de pétrole (16,7%) sont produites par la société publique ARDNŞ et le reste dans le cadre des contrats pétroliers (notamment le consortium Azeri – Çırağ – Güneşli). De manière générale, l’augmentation en matière de production du pétrole et du gaz naturel est assurée, au cours de ces derrières années, par les consortiums agissant dans le cadre des contrats conclus en la matière. Actuellement, l’Azerbaïdjan exporte du pétrole à destination de 22 pays à travers le monde. 
Le pétrole brut représente 86,5% de l’exportation et les produits pétroliers 6%. L’Etat d’Azerbaïdjan a disposé de 71% du pétrole exploité par les consortiums en 2010.
La production du gaz naturel a atteint un volume de 26,3 milliards de m3 en 2010 à l’échelle du pays. La répartition de cette production se présente de la manière suivantes : 7,1 milliards de m3 par la société publique de l’Etat d’Azerbaïdjan et 19,2 milliards de m3 (27,4%) par les consortiums « Azeri – Çırağ – Güneşli » et « Şah Deniz ».
L’Azerbaïdjan figure parmi les premiers du monde pour augmentation de la production brute nationale en 2005 – 2007 et cela grâce à l’augmentation de la capacité de production et d’exportation en pétrole et en gaz naturel dans le cadre des contrats pétroliers internationaux, et grâce à l’augmentation de la part de l’Azerbaïdjan sur le marché mondial. La hausse de la production brute nationale est de 26,4% en 2005, 34,5% en 2006, et 25% en 2007. La même indication en hausse est observée en Azerbaïdjan malgré la crise financière mondiale en 2008 : il s’agit de 10,8% d’augmentation réelle. Le volume de la production brute nationale a atteint un montant de 48,45 milliards USD lors de ces années, ce qui représente un volume 5,6 fois plus élevé que celui de 2004. La part de revenu national par personne est 5600 USD en 2008. Selon les indications officielles, 55-60% de la production brute nationale vient du secteur de pétrole et de gaz en 2005,2008. En 2009-2010, on observe la diminution de la part du secteur pétrolier et l’augmentation de la part des autres secteurs.
Actuellement le nombre d’effectifs employés dans l’économie du pays dépasse le chiffre de 4 millions, plus de 560 personnes correspondant à 38,4 % de la population active sont employées dans le secteur agricole et forestier Mais, dans ce domaine, la production brute nationale représente, au total, 5% sur la base annuelle. Le pays dispose des domaines nécessaires pour la plantation (fruits – légumes, viticulture, maraichage, plantes techniques etc.)  et pour l’élevage (bovin, ovin, aviculture, production du lait etc.).
Les nouvelles exploitations de production est en hausse au cours des dernières années, ainsi que le nombre des effectifs employés : 170 mille personnes employées dans les exploitations relevant de ce secteur en 2000, aviron 200 mille personnes employées en 2009. Ce chiffre représente 5% de l’ensemble de la population active. Le développement du secteur de la construction est attesté par le nombre des effectifs employés dans ce secteur : 5,5% en moyenne de la population active, soit 225 mille personnes. La part de ce secteur dans la production brute national varie de 6% à 8% au cours de ces dernières années. 1% de la population active est employé dans le domaine de distribution d’électricité, gaz, eau etc. Ainsi, plus de 2 millions personnes au total sont actuellement employées dans taus les domaines de production de l’économie 
Le reste de la population active est employé dans le secteur tertiaire : plus de 660 personnes (16 – 17 % de la population active) dans le commerce de gros, le commerce à détail, ainsi que dans la réparation des outils ménagers et des autos, 347 mille personnes (8,5%) dans l’éducation, 280 mille personnes (7%) dans la défense et dans l’administration, 210 mille personnes (5%) dans les transports, stockage et communication, plus de 180 mille personnes (4,5%) dans le domaine de la santé et des services sociaux, 140 mille personnes (3-4%) dans le secteur immobilier, 135 mille personnes (3%) dans l’infrastructure et services indépendants, 18 – 19 mille personnes dans les activités financières. 
La répartition de la production brute national en 2010 selon les secteurs est la suivante : 52,6 % pour l’industrie, 5,4% pour l’agriculture, les activités forestières et la pêche, 7,5 % pour la construction, 7,6% pour le secteur des services payants et de commerce, 6% pour les transports des personnes et des biens, 1,9% pour les services de communication et informatique, 11,9% pour le secteur des services sociaux. 
La répartition des produits industriels se présente de la manière suivante en 2010 : 75,7% pour le pétrole, le gaz naturel et autres richesses, 19,2% pour la manufacture, 4,5% pour l’énergie électrique, le gaz, l’eau, 0,6% pour équipements hydrauliques, traitement des eaux usées. Le nombre des effectifs employés dans les domaines industriels du pays est de 165,4 mille dont la répartition selon les domaines est la suivante : 21,1% dans les mines, 48,2% dans la production, 17,5% dans la production et la distribution de l’énergie électrique, gaz et eau, 13,2% dans le traitement des équipements hydrauliques, des eaux sales et des déchets. 
La vente des produits marque une augmentation de 4% en 2010 par rapport à l’année 2009, soit 18 404 millions de manats. Le volume des biens en circulation présente, en 2009 une augmentation de 9%, et le volume des services payants 10.8%. L’achat interne présente un montant de 8796,1 millions de manats pour les produits alimentaires sur le réseau de commerce, un montant de 4883,4 manats pour les autres produits, ce qui présente une augmentation de 7,5% et de 13,8% par rapport à la même période de l’année 2009.
Le revenu mensuel des salariés a augmenté de 9,1% par rapport à la même période de l’année précédente, en devenant 325 manats. De même, le revenu par personne a augmenté de 11.9% en devenant 2866 manats.
Pendant la même période, le volume de l’exportation étrangère est de 27,1 millions USD, l’exportation 21,8 millions USD et l’importation 14,4 USD, ce qui signifie un solde commercial positif dans l’ordre de 14,4 millions USD. 
Le taux d’inflation en moyenne est de 5,7% en 2010.
Les lois concernant « le niveau minimum de vie » et « les allocations sociales d’Etats » devront être adaptées à la situation. Le critère d’évaluation pour assurer la sécurité sociale des familles de revenu modeste dans le cadre du calcul des allocations sociales est révisé, avec un montant de 65 manats fixé en 2010 c’est ainsi que les allocations sociales d’Etat ont couvert 110600 familles de revenu modeste, ce qui correspond à une masse de 500 000 personnes, le niveau minimum de vie est fixé 75 manats en 2011. Il s’agit de l’une des mesures prises par l’Etat en faveur des citoyens défavorisés.
La population économiquement active du pays est devenue 4346300 à la date du 1e janvier 2011, avec 94,1% (4088 mille personnes) dans les différents domaines de l’économie et de la vie sociale. Les mesures prises ont eu pour effet de produire des changements positifs dans le domaine social. C’est ainsi que le revenu nominal de la population a atteint le montant de 25,6 millions de manats en augmentant de 13,3%, le volume par personne étant 2866 manats. Le revenu mensuel en moyenne des salariés pendant cette période est porté à 325 manats en enregistrant une hausse de 9,1%.
La mise à jour de l’intégration internationale de l’économie nationale de l’Azerbaïdjan se détermine en fonction de la distribution internationale du travail. C’est ainsi que les indications générales de la production sur le marché mondial se précisent. L’intégration économique internationale prévoit la circulation libre des facteurs de la production et des biens sur le plan international. L’Azerbaïdjan qui passe par le processus de l’intégration économique internationale est indépendant sur le plan politique, mais dans une dépendance mutuelle sur le plan économique on voit que la position géographique de l’Azerbaïdjan est d’importance considérable si l’on regarde les composantes économiques de l’Azerbaïdjan sur le plan régional.
Il est à noter que la principale caractéristique des relations économiques extérieures de l’Azerbaïdjan consiste à adhérer aux institutions économiques sur le plan international, régional et local et à assurer l’adaptation avec ces organisations dans tous les domaines de la vie sociale.
Ayant obtenu son indépendance de nouveau, (le 18 octobre 1991), l’Azerbaïdjan a entamé la coopération avec les établissements internationaux qui sont les suivants : 
1.Organisation de la Conférence Islamique – le 8 décembre 1991; 
2.Organisation de la Coopération Economique – février 1992; 
3.Fonds Monataire International et Banque Internationale pour la 
4.Construction et le Développement - 1992;
5.Organisation de la Coopération Economique de la Mer Noire - 1993;
6.Statut d’observateur auprès de l’Organisation Mondiale du 
7.Commerce - 1993;
8.Communauté des Etats Indépendants - 1993; 
9.Union Européene  – le 25 jonvier 2001.  



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